Versaillais

Jean Edouard
L’hiver 71, c’est l’hiver du chaos
L’hiver de la défaite devant les Pruscos
L’hiver de la souffrance et l’hiver de la faim
L’hiver des collabos et des faux républicains
Il commence à fleurir des cocardes écarlates
Et dans la rue bientôt, le cri du peuple éclate

Refrain :
Versaillais, Versaillais,
Vous avez fusillé le coeur d’une révolution
Vous l’avez jetée en prison
Mais il reste à Paris, l’esprit des insurgés
Mais il reste à Paris, l’esprit des insurgés

Un beau matin Paris entre en insurrection
Et Paris doit lutter contre la réaction
Étudiants, ouvriers, armez vos chassepots
Du haut des barricades agitez vos drapeaux
Agitez vos drapeaux, les Versaillais canonnent
Agitez un mouchoir rouge du sang d’un homme

Refrain

Avec la cruauté d’une bête sauvage
Thiers a tué la Commune en un rouge carnage
Derrière les ombres et les croix d’un cimetière
À dix contre deux cents les révolutionnaires
Les derniers fédérés contre un mur sont tombés
Ne murmurant qu’un mot, le mot fraternité

Refrain (bis)