Chant des canons (Le) (Bertolt Brecht /Kurt Weill) (Tiré de l’Opéra de quat’sous créé en 1928 "Die Dreigroschenoper". Adapté de l’Opéra des gueux de John Gay. Violente critique sociale, l’Opéra de quat’sous transpose les tares de la société bourgeoise, telles que l’hypocrisie, l’arrogance, l’exploitation ou la veulerie, dans le monde des mendiants. Les criminels sont de connivence avec les gardiens de la loi et de l’ordre public.) |
L’un c’était Jim, et l’autre c’était John Leur sergent c’était Georgie Carlson Au régiment peu importe d’où l’on vient Si l’on marche si l’on marche tout va bien Refrain : Le canon tonne Nos pas résonnent Du Gange au Malabar Chaud ou froid, soif ou faim La mort vient à la fin Ni plus tôt ni plus tard Que l’ennemi soit blanc ou noir Cela t’est bien égal si tu dois crever ce soir Johnny trouvait le whisky fade Et Jimmy avait le ventre bien malade Alors Georgie les prit par les bras Tous les trois on avancera ou on crèvera Refrain Jim fut tué, John a trouvé la mort Et Georgie de son dernier sommeil dort Mais pour la guerre on trouvera Toujours du sang du sang rouge qui coulera Refrain |